Concilier démarche RSE et tourisme durable : voyager pour affaires de façon éco-responsable afin de limiter les émissions de CO₂
Nombreuses sont les entreprises en France qui paraissent de plus en plus conscientes des conséquences de leurs activités sur les écosystèmes. En effet, les initiatives en matière de responsabilité sociale et environnementale deviennent plus importantes que jamais car les préoccupations sociales et climatiques sont grandissantes. Il n’est pas toujours évident d’équilibrer les efforts en matière de RSE d’une entreprise, avec les besoins liés au développement de ses activités, notamment lorsqu’il s’agit de déplacements professionnels et que certains collaborateurs ont la nécessité impérieuse de se déplacer, et ce, pour mener à bien leurs missions. Heureusement, il existe des moyens de concilier politique RSE et tourisme d’affaires durable : grâce à la mise en place d’actions concrètes et mesurables, les entreprises peuvent s’assurer que leurs voyages d’affaires ont des conséquences limitées sur le biotope.
En comprenant les risques potentiels associés aux voyages professionnels, les entreprises peuvent, in fine, prendre des mesures proactives pour réduire leur empreinte carbone et s’assurer que leurs initiatives en matière de RSE ne sont pas compromises. Il peut s’agir de coopérer avec des entreprises locales pour limiter les besoins en transport et minimiser les émissions de CO₂, d’utiliser des sources d’énergie verte comme l’énergie solaire, ou encore, de soutenir des normes de travail qu’on pourrait qualifier de plus « éthiques ». Les entreprises devraient également envisager de sensibiliser leurs employés aux pratiques du tourisme durable, en amont du processus de réservation, afin qu’ils puissent continuer à agir de manière responsable lors de leurs déplacements.
Il existe donc bien des solutions qui permettent de concilier voyages d’affaires et Politique RSE : zoom sur les options qui s’offrent aux entreprises pour limiter l’impact des déplacements professionnels de leurs collaborateurs.
L’impact du voyage d’affaires sur l’environnement
Ce n’est un secret pour personne, le transport de marchandises et de personnes (incluant les voyages d’affaires) ont un impact significatif sur les écosystèmes. Comme vous le savez, les avions, les voitures et autres véhicules de transport produisent du dioxyde de carbone. Au-delà des émissions de gaz à effet de serre, les activités en lien avec le transport de personnes ou de marchandises peuvent produire d’autres types de pollutions. Les aéroports créent des nuisances sonores, tandis que certains hôtels, principalement ceux implantés dans des zones proches de la nature, utilisent de l’énergie et des ressources qui peuvent parfois affecter la faune et /ou la flore locale.
En outre, lorsque qu’un voyageur organise un déplacement pro et décide de prendre l’avion ou de conduire sur de longues distances, la quantité de carburant utilisée est considérable. Cela signifie surtout davantage d’argent dépensé en essence ou en diesel et plus d’émissions de CO₂ rejetées dans l’air. Par ailleurs, il convient aussi de mentionner ici que la participation à certaines activités génératrices CO₂, dans le cadre du bleisure, peut entraîner une augmentation de l’empreinte carbone du collaborateur qui choisit de prolonger son voyage professionnel pour profiter de sa destination.
Les déplacements professionnels ne sont donc pas en reste lorsque l’on évoque l’empreinte écologique des entreprises. D’ailleurs, un rapport de la WWF datant de 2017 démontre, qu’en moyenne, 33% de leurs émissions de CO₂ sont liées aux déplacements de leurs collaborateurs. Le secteur du tourisme, quant à lui, représenterait à lui seul au moins 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Heureusement, les entreprises disposent de différents moyens de réduire leur empreinte environnementale en lien avec les voyages professionnels, comme nous le verrons dans la suite de cet article, notamment au travers d’initiatives telles que l’ajustement de leurs politiques voyages (lorsque c’est possible), l’utilisation des transports publics ou le covoiturage (pour les trajets plus courts), et le choix d’un hébergement éco-responsable (voire écologique), lorsqu’il existe.
Moins de voyages d’affaires : une solution envisageable pour les entreprises ?
Les voyages d’affaires sont un élément essentiel de nombreuses organisations. Ils sont souvent utilisés pour nouer des relations avec les clients, assister à des conférences et explorer de nouveaux marchés. Dans certaines industries, ou bien, pour certains profils de collaborateurs, cesser de voyager dans le cadre professionnel est inenvisageable car cela remettrait complètement en cause la pérénité de leur activité. Arrêter de voyager pour affaires n’est donc pas une option rationnelle.
Néanmoins, l’impact environnemental des déplacements professionnels ne doit surtout pas être négligé. Privilégier des voyages professionnels « qualitatifs » (plutôt que « quantitatifs ») peut contribuer à limiter les émissions de carbone et à préserver les ressources. En outre, les réunions virtuelles sont de plus en plus populaires et peuvent, dans certains cas, contribuer à offrir un niveau de collaboration satisfant tout en éliminant la nécessité pour les employés de se déplacer physiquement. Bien qu’il soit impossible d’éliminer complètement les voyages d’affaires, leur réduction peut néanmoins avoir un effet positif sur l’environnement tout en aidant les organisations à économiser sur leurs dépenses. Pour certaines organisations, promouvoir des voyages d’affaires moins fréquents mais plus pertinents peut donc être une solution viable. Mais ce n’est pas la seule, bien évidemment.
1 – Privilégiez le train par rapport à l’avion dans vos déplacements professionnels pour réduire les émissions de CO₂
Lorsqu’il s’agit de voyages d’affaires, prendre le train plutôt que l’avion peut être une excellente option. Cette alternative au vol, lorsque la destination finale le permet, présente plusieurs avantages pratiques, en plus d’être beaucoup moins polluante :
Les trains offrent souvent plus de flexibilité que les avions, permettant des trajets plus directs et des départs plus fréquents
Les trains ne vous obligent pas à arriver des heures avant votre départ, comme c’est le cas pour les avions ; vous pouvez simplement vous présenter à la gare peu avant l’heure de votre départ
Le train est régulièrement beaucoup moins cher que l’avion (hormis pour les vols low cost), ce qui en fait un moyen de transport économique
L’impact environnemental des voyages en train est nettement inférieur à celui des voyages en avion. Selon l’ADEME, par kilomètre et par personne, le train polluerait 14 fois moins que l’avion (et le TGV 3 fois moins qu’un train classique). Le train polluerait également 8 fois moins que la voiture. (Source : Ademe – quels transports pour nos envies d’ailleurs ?)
En résumé, si vous recherchez un moyen de transport efficace, économique et écologique de vous déplacer lors de vos voyages d’affaires, envisagez de choisir le train comme mode de transport privilégié. Il offre de nombreux avantages, en n’impactant que faiblement l’empreinte carbone de l’entreprise et en permettant aux salariés d’être impliqués activement dans la stratégie RSE de leur employeur.
2 – Repensez les déplacements domicile-travail de vos collaborateurs : l’optimisation énergétique à l’échelle des collaborateurs
Encourager les collaborateurs à repenser leur trajet domicile-travail est une étape importante pour la transition vers les nouvelles mobilités, surtout si l’on souhaite faire progresser la prise de conscience et l’engagement des employés en faveur d’habitudes plus « durables ». En offrant des incitations au covoiturage ou aux transports en commun, les employeurs peuvent réduire la circulation sur les routes et donc concrètement, les émissions de GES. Il ne faut surtout pas sous-estimer les conséquences, en termes de pollution, des trajets de courtes distances effectués en voiture. En outre, encourager le travail à distance certains jours, ou même, des horaires flexibles, peut contribuer à réduire le nombre de véhicules sur les routes aux heures de pointe.
Les sociétés que l’on pourrait qualifier de plus « vertes », c’est-à-dire, celles pour qui le thème de la responsabilité sociétale des entreprises est au cœur de leur stratégie, vont plus loin dans leurs engagements. Elles peuvent prendre des mesures pour fournir des ressources supplémentaires telles que la prise en charge totale des abonnements aux transports en commun ou la mise en place de programmes de partage de vélos et de services de covoiturage. Certaines vont même jusqu’à aménager des abris à vélo pour inciter les salariés à se déplacer en bicyclette entre la maison et le bureau.
En mettant ces options à disposition de leurs équipes, les entreprises peuvent non seulement limiter les effets de leurs activités sur l’environnement, mais aussi, améliorer leur motivation en proposant des solutions de transport alternatif peu coûteuses et pratiques.
3 – La contribution à la neutralité carbone : des voyages professionnels plus respectueux de l’environnement
Comme nous l’avons vu, les voyages d’affaires jouent un rôle important dans la promotion du commerce international et de la croissance économique. Ils peuvent aussi avoir un impact environnemental significatif. Avoir recours à la contribution à la neutralité carbone est un moyen efficace de tendre vers un objectif « zéro carbone », pour les entreprises pour lesquelles les voyages professionnels représentent un levier stratégique de développement. C’est, in fine, un moyen efficace et supplémentaire de renforcer leur politique RSE.
Concrètement, cela consiste, pour une société, à agir sur son impact carbone à hauteur de 100% de ses émissions, et de tendre vers un équilibre entre les émissions de GES et l’absorption de ce carbone.
La contribution à la neutralité carbone est donc un mécanisme qui permet de contrebalancer les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des activités d’une organisation, qu’il s’agisse d’une compagnie ou bien d’une collectivité territoriale. Cela se matérialise par la participation au financement de projets visant à capturer le carbone rejeté. Il peut s’agir notamment de soutenir le développement de programmes de reforestation et de restauration des écosystèmes, aussi bien à l’échelle nationale que dans le monde, en collaboration avec des populations et des producteurs locaux.
Le programme partenaire de Supertripper en faveur du développement durable : la solution pour votre stratégie RSE
Le programme partenaire de Supertripper, dédié à la contribution à la neutralité carbone, aide les entreprises dans leurs démarches sociales et environnementales. Il offre la possibilité aux collaborateurs d’améliorer leur empreinte écologique grâce à la création de puits de carbone en France. En limitant les effets négatifs des émissions de dioxyde de carbone en lien avec les voyages d’affaires, les entreprises qui adhèrent à ce projet consolident leur démarche RSE. Ce programme qui s’inscrit dans une volonté de promouvoir un « tourisme durable », s’articule autour de trois axes pour atteindre cet objectif de neutralité carbone :
1) S’engager
Définissez et consolidez les piliers de votre stratégie de Responsabilité Sociétale et Environnementale. Favorisez l’implication de toutes les parties prenantes (les collaborateurs, les fournisseurs, la clientèle, les acteurs principaux de l’industrie, etc). La sensibilisation est la clé d’une communication efficace.
2) Mesurer
Faites un état des lieux de l’empreinte écologique générée par l’activité de votre organisation. Utilisez les critères préconisés par l’ADEME ainsi que sa méthode de calcul du bilan carbone. Identifiez des axes d’amélioration, notamment concernant les pratiques internes et la consammotion énergétique.
3) Réduire
Limitez les impacts négatifs de vos émissions de gaz à effet de serre grâce à la contribution à la neutralité carbone. Participez à la préservation de la biodiversité et à une gestion durable des forêts. Recevez chaque mois votre certificat attestant de vos efforst en matière de RSE, au niveau des déplacements professionnels.
Les agences de voyages d’affaires proposant des solutions allant dans ce sens ne sont pas en reste. En revanche, très peu d’entre elles sont capables d’intégrer le volet RSE à leur fonctionnalité « politiques voyages » ou encore de proposer un reporting détaillé incluant des KPI extra-financier pertinents.
La solution Supertripper s’est engagée en ce sens, en vous permettant d’une part, de contribuer à la neutralité carbone via notre plateforme, et ce, de façon volontaire et/ou ponctuelle, ou bien, pour l’ensemble de vos voyages professionnels. Et d’autre part de bénéficier d’un reporting avancé en matière de RSE, couplé à l’outil « politique voyages » intégrant la dimension RSE.
Cette démarche est optionnelle pour les entreprises ayant choisi la solution de gestion des voyages professionnels nouvelle génération. En résumé, elle permet le finançement de projets environnementaux sur le territoire français (restauration de la faune via le reboisement de parcelles de terrain), l’anticipation des évolutions réglemantaires (norme ISO 26000), ainsi que la consolidation de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises concernées.
En conclusion,
Concilier les voyages d’affaires et la politique RSE est un défi pour de nombreuses entreprises conscientes de l’impact environnemental de leurs activités. Cependant, il existe des solutions pour limiter les émissions et adopter des pratiques plus durables. En favorisant le train par rapport à l’avion, en repensant les déplacements domicile-travail des collaborateurs et en contribuant à la neutralité carbone, les entreprises peuvent réduire leur empreinte environnementale tout en renforçant leur politique RSE. De plus, des programmes tels que celui proposé par Supertripper offrent une plateforme permettant de soutenir la neutralité carbone et d’obtenir un reporting avancé en matière de RSE, facilitant ainsi la mise en place de pratiques plus responsables dans le domaine des voyages d’affaires.
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